Mais au fait..qu’est-ce qu’un BON contenu web ?

Qu'est-ce qu'un bon contenu web ?Aujourd’hui, nous donnons la parole sur notre site à Romain Gerbet. Après fait ses armes en agence, il est Rédacteur web freelance depuis quelques années et créateur du site www.red-action.net. En tant qu’expert, il nous propose donc des conseils pour nous aider dans notre rédaction web…

Vous avez décidé de vous lancer dans la création d’un blog pour votre activité ? Vous allez vite vous rendre compte que l’écriture d’un article de blog doit répondre à des codes précis !

Comme j’aime souvent le répéter, les meilleurs écrivains classiques feraient de bien piètres rédacteurs web (l’inverse est aussi valable). Car ni le style, ni l’objectif ne sont les mêmes. Évidemment, savoir bien écrire est un atout lorsqu’on se lance dans la rédaction web. Pourtant, ce n’est pas le seul critère important.

Voici donc 5 conseils pour créer un texte percutant et efficace.

 

La recette d’un BON contenu web

 

1. Proposez un contenu original et dynamique

 

Vous venez de créer votre blog et vous vous apprêtez à publier votre premier article. Avant toutes choses, posez-vous un instant et demandez-vous 2 choses :

  • Quelle va être la thématique principale de mon blog et les sujets annexes ?
  • Qu’attendent mes lecteurs ?

Ce questionnement vous permettra de vous orienter vers un style rédactionnel précis. Ce ton, vous devrez le garder tout au long de la vie de votre blog. Ce sera un moyen de vous différencier et de fidéliser vos lecteurs.

Évidemment, vous ne pourrez pas plaire à tout le monde. Concentrez-vous donc sur votre cible principale. En fonction de votre secteur d’activité, vaut-il mieux employer l’humour ou être, au contraire, très factuel ? Par exemple, un ton bon enfant ne sera pas adapté à un site de funérailles ;) À vous d’identifier le style qui plait aux internautes qui viennent vous rendre visite.

NB : Un exemple flagrant qui fait office de cas d’école : celui de la campagne de Cuisinella « Ça sent le sapin ». Dans cette caméra cachée, une personne prise au hasard dans la rue se retrouve enfermée dans un cercueil pendant de longues minutes. À son réveil, elle se retrouve face à une affiche promo de Cuisinella. Oui, c’est original. Mais c’est anxiogène…

Vous devez vous demander pourquoi je vous parle d’une publicité télévisée. Parce que le principe est le même pour les textes. Faire original avec un ton unique : oui. Déranger vos lecteurs : c’est à vos risques et périls.

Enfin, faîtes attention à la sensation de « contenu dupliqué à l’infini » que l’on retrouve sur le web lorsque vous rédigez votre article. Ne reprenez jamais des arguments tels quel. Trouvez un angle d’attaque différent pour donner envie à vos lecteurs de venir sur VOTRE site plutôt que sur ceux du voisin (et ils sont nombreux…).

 

2. Impliquez votre lectorat

 

En effet, rien de pire qu’un texte plat ou rempli de données placées les unes à la suite des autres. Personnellement, quand je vois ça, j’arrête ma lecture et je m’en vais. Pas vous ?

Entre alors en jeu la technique du storytelling ?

C’est une méthode de rédaction que vous trouvez énormément en publicité. Plutôt que de nous vanter les mérites d’un produit, les publicitaires le mettent en situation. Ainsi, même un spot pour une lessive peut être sympa à regarder. L’objectif du storytelling : permettre à votre lecteur de s’imaginer déjà en train d’utiliser votre produit ou votre service.

Avant cela, vous devez donc être clair sur le profil de votre lecteur idéal. En connaissant précisément votre cible, vous saurez comment la toucher et la faire adhérer à votre message.

Petit conseil (qui est la base de la rédaction web, soit dit en passant) : privilégiez la forme directe (ainsi que le « vous » ou le « nous »). Ecrivez comme si vous parliez à un ami (que vous respectez évidemment.).

Enfin, sur internet, il est important de donner avant de recevoir (le fameux « give to get »). C’est pourquoi les articles qui marchent le plus sont ceux qui offrent des conseils.

Maintenant, vous le savez.

 

3. Utilisez la technique de la pyramide inversée

 

La notion de pyramide inversée a été conceptualisée par Nielsen Norman Group. Après de longues études (que nous allons vous résumer pour éviter de vous endormir ;)), ils ont remarqué plusieurs choses :

  • 81 % de vos lecteurs lisent le premier paragraphe
  • Ils sont 32 % à lire le 4e
  • Seulement 19,7 % vont s’aventurer sous la ligne de flottaison (la ligne imaginaire qui sépare la partie visible de la partie invisible de votre écran d’ordinateur)

En se basant sur ces données, une nouvelle pratique rédactionnelle a vu le jour. Baptisée « pyramide inversée », elle consiste à mettre le paquet dès le premier paragraphe !

Vous ne rédigez pas un roman policier avec l’obligation d’entretenir le mystère. Vous voulez que vos lecteurs trouvent ce qu’ils cherchent dans vos textes et réalisent l’action souhaitée. Pour cela, donnez-leur ce qu’ils veulent dès le début. L’internaute est par définition un homme pressé !

C’est pourquoi les titres sont très importants. C’est la première chose que vos visiteurs vont voir. S’ils les ont accrochés, ils iront lire l’introduction, puis le premier paragraphe et ainsi de suite jusqu’à votre « appel à l’action » final.

En vous réservant pour la fin, il y a de fortes chances que vos lecteurs soient partis avant le bouquet final. Dommage…N’ayez donc pas peur de sortir vos arguments-chocs et importants dès le début. Détaillez ensuite.

 

4. Peaufinez votre article pour le rendre agréable à lire

 

Votre article est enfin terminé. Vous hésitez encore à le publier et à l’offrir à vos lecteurs, avides de nouvelles informations…Attendez une seconde : êtes-vous sûr(e) qu’il soit parfait ? Il n’y a rien de pire qu’un article plombé à cause d’une erreur d’inattention, en voulant aller trop vite.

Posez-vous la question :

L’avez-vous bien scindé en différents paragraphes en utilisant les fameuses balises sémantiques ? C’est-à-dire un titre bien sûr (H1), mais aussi des grandes parties (H2), voire des sous-parties (H3) et des paragraphes. C’est le B.A.-BA de la rédaction web.

D’ailleurs, au sein de vos parties, pensez à revenir aussi souvent à la ligne que nécessaire. Cela aérera votre texte. En effet, il est plus agréable de lire des petits paragraphes que des pavés immondes, non ? Et si vous devez énumérer des éléments, préférez les listes à puces. C’est plus simple à lire.

Enfin, insérez des images pour illustrer vos propos. Pas trop non plus. Une par paragraphe, au maximum.

 

Concernant les finitions, relisez-vous plusieurs fois à voix haute. Cela vous aidera à identifier les passages qui manquent de fluidité. Vous estimez qu’une phrase que vous venez d’écrire n’est pas claire ? Réécrivez-la et simplifiez-la au maximum. Sur le web, pas de grandes littérature. Préférez toujours les phrases courtes. Et si vous le pouvez, espacez vos relectures pour prendre du recul. Il m’arrive parfois de trouver de nouvelles coquilles au bout de la 2ème/3ème relecture.

NB : Pour éviter les fautes d’orthographe, de grammaire et d’inattention, je vous conseille chaudement Antidote. C’est un formidable logiciel qui vous aide à corriger toutes vos erreurs en quelques clics.

 

Finalement, terminez par le titre: c’est de loin l’élément le plus important de votre article. Car vous aurez beau avoir soigné votre texte, sans un bon titre, la plupart des internautes passeront à côté ! Ne tombez pas dans l’excès inverse: ces titres « incitateurs à clics » (pour rester poli) qui font de fausses promesses. Ils sont contre-productifs. La question à vous poser : Votre titre est-il assez percutant pour donner envie à son lecteur de lire votre texte ?

> Ecrire un bon titre: 10 formules qui marchent à tous les coups

 

5. Pensez aussi au référencement naturel

 

Vous êtes maintenant sûr que votre texte va plaire à votre lectorat. C’est une excellente chose. Mais, un bon rédacteur web sait qu’un contenu de qualité doit répondre aux attentes de vos lecteurs, mais aussi (et surtout) répondre aux attentes de Google !

Ce dernier a littéralement pouvoir de vie ou de mort sur votre site ;) Une page qui lui plait peut remonter rapidement dans les résultats de recherche, une autre qui ne rentre pas dans ses critères de sélection va vite tomber dans l’oubli…

À vous donc de le brosser dans le sens du poil :

Toute rédaction d’un texte commence par le choix d’un mot-clé précis. Attention toutefois à ne pas faire de sur-optimisation en l’utilisant à toutes les sauces. Encore une fois : fluidité et qualité priment sur la quantité. Une fois votre mot-clé choisi, cherchez tous les termes et toutes les expressions du même champ sémantique. L’objectif sera de montrer à Google de quoi parle précisément votre texte. Si vous réussissez cet exercice, le moteur de recherche aura tendance à le remonter plus souvent sur les recherches associées.

N’hésitez pas non plus à insérer des liens internes vers d’autres pages similaires de votre site (on parle de cocon sémantique ou de « maillage interne ») et des liens externes vers des sites influents, experts dans leur domaine (qui « cautionneront » votre texte). Cela pour montrer au géant américain que vous avez potassé votre sujet et qu’il peut vous faire confiance.

Soignez enfin vos titres et descriptions SEO. Oubliez la balise keyword. Elle ne sert plus à rien.

 

Maintenant que vous avez toutes les clés en main pour rédiger un contenu de qualité, LANCEZ-VOUS ! Le plus important : être régulier dans votre publication d’article. Et si vous ne pouvez pas vous occuper de la rédaction de votre contenu, faites-vous aider par un professionnel qui saura vous accompagner dans votre stratégie éditoriale.

 


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